Incendie : avant, pendant et après, que faire ?

Focus sur la métropole Aix Marseille-Provence dont les espaces naturels et forestiers recouvrent 52 % de son territoire

Chaque année, le risque incendie prédomine et la Métropole Aix-Marseille-Provence, membre du Conseil d’Administration de Forêt Modèle de Provence, recouvre près de 175 000 hectares qu’il faut protéger. Ce patrimoine forestier est essentiel dans l’atténuation du changement climatique. Doit-on craindre des méga feux ? Comme en Grèce, au Portugal, en Espagne ou encore en Australie ?

Les massifs forestiers restent vulnérables face au risque en raison d’un cumule des facteurs aggravants :

augmentation des températures,
longues périodes de sècheresse,
déshydratation de la végétation aggravée par des vents violents,
urbanisation des interfaces aux abords des zones forestières autrefois agricoles ou en cœur de massif.

Cet été connait une aggravation de ces phénomènes climatiques est à craindre selon, les prévisions climatiques annoncées. Si l’on retrace ces dernières années, plusieurs incendies dans la région Sud ont été catastrophiques pour la nature et la population.

21 août 1990, entre Marseille et Nice, 23 000 hectares de feux ont ravagés la végétation
10 août 2016, Rognac, 2060 hectares ont été détruits et 117 bâtiments touchés, pour la plupart des habitations mais, également des hangars et un lycée.
4 août 2020, Martigues, 935 hectares ont été détruits et 72 bâtiments touchés dont 27 habitations totalement détruites, 2 campings entièrement dévastés et des populations à évacuer par la mer et à héberger.
On peut ajouter, le 31 juillet dernier, en Gironde, les incendies ont brûlé près de 20 800 hectares pendant 12 jours et 32 000 personnes ont été évacuées.

Les conséquences environnementales et économiques de ces catastrophes sont immenses même si la plupart du temps temporaires :