A l’occasion des 10 ans (en 2023) de Forêt Modèle de Provence, quelques questions à Philippe Duparchy, secrétaire général depuis des années.
Comment définir une forêt modèle ?
Une forêt modèle c’est la concrétisation d’une prise de conscience qu’il y a une évolution dans le milieu forestier, qui n’est pas pris en compte par les populations qui sont venus s’installer d’origine diverse et il est important de partager avec elle, dans un espace d’échange neutre, ce que cette forêt représente et quelles sont leurs attentes, en quoi ils sont prêts à participer à l’évolution de cette forêt.
10 ans de forêt modèle, quels ont été les projets les plus marquants ?
Cela a commencé par le chêne-liège par l’impulsion de Georges Franco de l’ASL Suberaie Varoise. Pour trouver un fil rouge entre nos projets, notre point fort c’est la continuité, nos projets ne s’arrêtent pas quand le financement s’arrête, et in fine, cela a permis notre développement et crédibilité.
Quels échecs ?
Quand il y a un projet, il peut y avoir un échec, on peut faire le tour et se rendre compte qu’il n’y a pas de potentiel, par contre il y a un projet marquant pour la filière c’est le pin d’Alep.
Nous concernant le chêne-liège, l’arbousier, le pistachier lentisque, le pin parasol ont été ou sont encore des axes forts.
Quel avenir pour Forêt Modèle ?
Nos 3 axes c’est la filière, l’éducation à l’environnement et la dynamique européenne, autour de ses 3 axes nous avons pu prendre la mesure des enjeux, progresser ; preuve en est, l’augmentation d’années en années du nombre de nos adhérents et partenaires, je crois en l’avenir de Forêt Modèle, même si les problématiques de financement, de ressources humaines, mais aussi d’incarnation (c’est ma dernière année à la tête de Forêt Modèle) peuvent être notre talon d’Achille.
Article lors de l’AG 2024 à Belgentier.